Retour sur la journée française de l’interopérabilité
Quelques points subjectifs :
– Discours d’introduction de Patrice Parisé, DG de l’IGN et hôte du Forum OGC France. Il rappelle que les standards, c’est bien, mais qu’ils ne suffisent pas à être interopérable. Il faut aussi beaucoup d’huile de coude voire un petit coup de barre à mine par-ci, par-là. Heu… peut-être n’a-t-il pas employé exactement ces termes, c’est vrai, mais l’esprit était proche de celui-là.
– Plusieurs interventions sur la nécessité de tester la conformité aux standards (ou, pour ce qui nous concerne ici, aux règlements INSPIRE). Ce sujet émerge aussi au niveau des Etats membres. Cf. le schéma du réseau français dans le billet du 20 juillet : cela y ressemble de plus en plus.
– Plusieurs questions sur la responsabilité liés aux tests, à la non-conformité… J’essaierai d’apporter des éléments de réponses plus tard (si c’est possible!).
– Au bilan, l’impression que les choses avancent très vite, avec des nouveaux standards plus ou moins proches de mise en oeuvre opérationnelles, là où l’année dernière ou il y a deux ans les intervenants expliquaient les problématiques.
– Un écart important entre ce que les éditeurs et laboratoires avancés réalisent et la mise en oeuvre dans les vraies organisations. Les problèmes informatiques (proxys…) et organisationnels sont à nos portes. Mais les gains dans les organisations sont motivants.
– Sur le plan des compétences, une partie des géomaticiens – les développeurs – devront ajouter la connaissance des standards à celles déjà indispensables. Or, le nombre de standards liés à nos métiers explosent (à moins qu’ils ne deviennent simplement plus visibles!). Bonne nouvelle, le géomaticien dans un métier n’aura pas à s’en soucier car ils seront habillés dans des outils créés par les développeurs.
Les présentations seront mis en ligne sur le site du Forum OGC France (je vous préviendrais).
Tags: normes, OGC, organisation, standards